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Karate : Histoire

En 480 ou 520, un moine nommé Bodhidharma quitta l’Inde pour s’installer dans le monastère Shaolin dans le nord de la Chine

Durant neuf ans et devant un mur, Bodhidharma décida de se livrer à la méditation.

Se laissant aller à la rêverie et reconnaissant sa faiblesse, il s'arracha les paupières de colère et les enterra.

Il s'apercu au bout de quelques temps que celles ci avaient poussées en un magnifique buisson.

il en grignota les feuilles et il pu s'apercevoir des spectaculaires effets de celles-ci. En effet, elles avaient la vertu de maintenir éveillé. Il pu continuer sa méditation pendant 6 années supplémentaires.

Bodhidharma s'initia aux méthodes de combat grâce à son père.

Sa méthode est considéré comme la base des arts martiaux chinois et son enseignement est des plus secret.

la diffusion de son art a été rendu possible à cause ou grâce aux invasions du temple de SHAOLIN.

Bodhidharma serait le descendant lointain de Bouddha et le fondateur du ZEN.

Les arts de combats d’Asie sont intrinsèquement liés aux religions, système philosophique (Bouddhisme et Taoïsme), et aux techniques de méditations de l’extrême-orient. 

Ils reposent sur une parfaite connaissance du corps humain tant au point de vue anatomique, physiologique que psychique. 

Le secret et les légendes qui entourent le développement des arts martiaux rendent difficile la reconstruction de l’histoire du karaté. 

BODDHIDHARMA : Légende ou réalité ?

Les japonais aiment à prendre pour origine des arts martiaux "Boddhidharma". Ils minimisent l'influence chinoise et preferent mettre en avant les "SHOGUNS"et autres "DAIMYOS"

La légende raconte que plus tard, le temple de "Shaolin" aurait été détruit et les moines survivants se seraient dispersés à travers la chine, propageant leur art de combat sous le nom de "Shaolin Su Kempo".

En chine il y avait beaucoup de temple baptisé "shaolin". C'est celui le plus au SUD et le plus connu du QUANGZHOU qui a eu une influence siur la pratique martiale okinawaienne. Beaucoup de grands maîtres ont eu des échanges ou sont allés vivre en chine et en ont rapporté et créé leur methode. Par exemple :

  • Kanryo HIGAONNA pour le naha-té

  • Chojun MIYAGI pour le Goju-ryu

La 2e grande période qui donnera naissance au karaté, se déroule à partir du 15e siècle sur l’ile d’okinawa. La plus grande île de l’archipel des "ryukyu", situé à peu prés à égale distance du japon et de la chine.

Cet archipel est sous domination chinoise et connait un essor commercial sans précédent. les échanges avec les autres cultures et l'installation sur l'île d'Okinawa, dans le village de Kume, de 36 familles chinoises dans le but de faciliter les échanges culturels et commerciaux entre cette île et la Chine enrichissent et favorisent le développement des méthodes de combat locales

​A peu prés à la même époque, l’interdiction du port des armes pousse les habitants à développer au maximum l’art du combat à mains nues. 
la juxtaposition de ces 2 événements favorisa l’avènement d’un art local dont la synthèse avec les arts martiaux chinois devait aboutir progressivement au "TODE", l’ancêtre du karaté actuel.

 

A partir du 19e siècle, l’histoire du karaté d’okinawa se résume à celle de 3 styles:

- "TOMARI-TE"
- "SHURI-TE"
- "NAHA-TE"

Du nom des 3 villages qui, quoi que trés proche l’un de l’autre, développèrent des styles sensiblement différents. 

Au début du 20e siècle, le maître Anko ITOSU réussit a introduire le karaté dans les écoles en tant que complément à l’éducation physique.

Dés lors, cet art dont l’enseignement était tenu plus ou moins secret connu une trés large diffusion. 

la première présentation au japon date de 1922 (invitation de Jigoro KANO, fondateur du judo). 

Gishin FUNAKOSHI, originaire de "shuri", y effectue une démonstration et, un peu plus tard, il devient le premier grand maitre à s’installer durablement au japon.

En 1938, il crée son propre dojo qu’il appelle le "SHOTOKAN": la maison de "shoto". 

Suivant son exemple, d’autres experts comme maitres Kenwa MABUNI et Chojun MIYAGI viendront enseigner leur style au japonais. 

Leur enseignement fondé sur la répétition inlassable des mêmes mouvements et la pratique assidu des "kata" demeurait assez proche de celui que l’on dispensait à okinawa.

En fait assez loin de celui pratiqué de nos jours.

Les transformations les plus flagrantes du "shotokan" sont dues au fils du maître Gishin FUNAKOSHI : Yoshitaka qui introduisit des exercices de combat et adapta la pratique du karaté à la tradition japonaise (au mécontentement de son père). 

Les premières compétitions ont lieu au japon en 1957, au lendemein de la mort de maître Gishin FUNAKOSHI alors que toute sa vie durant, ce dernier s’était opposé à ce qu’il considérait comme une dérive de l’art martial : les assaults sportifs.

La diffusion du karaté dans le monde entier débute avec la capitulation du japon en 1945 et son occupation par les américains.

On compte aujourd’hui, 50 millions de pratiquants et si 4 styles principaux prédominent : le "shotokan", le "shito ryu", le "wado ryu", le "goju ryu", il existe une multitude d’école qui ont développé des styles propres.

Face à cette diversité, les principales tendances du karaté ont été réunifiées en 1993 par la FMK (fédération mondiale de karaté). 

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